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- 1) Les troubles épileptiques chez les animaux de compagnie
- 1.1) Les causes et les formes d’épilepsie
- 1.2) Les signes à surveiller et les premiers gestes à adopter
- 1.3) La prévalence et les races prédisposées
- 1.4) Les traitements les plus souvent utilisés par les vétérinaires
- 2) Ce que la science dit aujourd’hui du CBD et de l’épilepsie
- 2.1) Action supposée du CBD sur le système nerveux
- 2.2) Les premiers résultats cliniques chez les animaux
- 2.3) Les études et résultats observés chez le chien
- 2.4) Les spécificités félines et précautions d’usage
- 3) Comment utiliser du CBD pour un animal épileptique
- 3.1) L’avis des vétérinaires
- 3.2) Comment choisir un produit sûr et adapté
- 3.3) Le dosage et le suivi
- 3.4) Retours d’expérience sur le terrain
- 4) Conclusion
- 5) FAQ (questions fréquentes)
L’épilepsie est une affection neurologique sérieuse, souvent source d'anxiété pour les propriétaires d'animaux en raison de ses manifestations spectaculaires.C’est une des maladies neurologiques les plus courantes chez le chien, mais elle reste plus rare chez le chat.
De nouvelles pistes sont explorées pour améliorer la prise en charge. Le cannabidiol ou CBD, un composé dérivé du chanvre, apparaît ces dernières années comme un complément thérapeutique prometteur. Son potentiel à moduler la fréquence et l'intensité des épisodes chez les animaux épileptiques, sans remplacer les médicaments traditionnels, fait l'objet d'un intérêt scientifique grandissant. Voici les dernières avancées concernant l'utilisation du CBD pour chiens et chats, et son rôle supposé dans l’accompagnement de l'épilepsie animale.
Les troubles épileptiques chez les animaux de compagnie
L’épilepsie est le résultat d’un dérèglement de l’activité électrique du cerveau qui provoque des décharges anormales traduites par des convulsions, une perte de conscience parfois et des comportements inhabituels. Elle se manifeste par des crises récurrentes et s'articule autour de deux axes principaux que nous allons détailler dans le tableau ci-dessous : son origine (la cause) et sa manifestation (ce que vous voyez).
Les causes et les formes d’épilepsie
L'épilepsie d'origine génétique n'est pas la même maladie que celle causée par une intoxication, même si elles provoquent le même phénomène final.
En d'autres termes, il existe plusieurs formes de troubles épileptiques, mais ils peuvent se traduire par deux types de convulsions (partielles ou généralisées) :
| Origine | Manifestation | Implication principale |
|---|---|---|
| Idiopathique (Primaire) | Peut se manifester de façon généralisée (corps entier) ou partielle (localisée). | Forte composante génétique. Le diagnostic est posé par exclusion des autres causes. |
| Structurelle (Secondaire) | Crises généralement partielles au début, mais pouvant rapidement devenir généralisées. | Causée par une lésion cérébrale (tumeur, infection, traumatisme). |
| Réactive (Symptomatique) | Convulsions souvent généralisées, déclenchées par un trouble dans le corps, non le cerveau. | Causée par un problème métabolique (hypoglycémie, intoxication, insuffisance hépatique). |
| Types de crise | Généralisée : Perte de conscience, convulsions, mouvements des membres (pédalage). | Implique les deux hémisphères du cerveau. |
| Types de crise | Partielle (Focale) : Secousses limitées, mâchonnement, comportements bizarres (sans perte de conscience totale). | Limité à une seule région du cerveau. |
Les signes à surveiller et les premiers gestes à adopter
Les signes peuvent se manifester de façon subtile ou par des épisodes de convulsions généralisées impressionnantes.
- La crise généralisée : c'est l'épisode classique. Le chien perd conscience totalement, devient rigide, puis enchaîne avec des mouvements de pédalage des membres et une salivation abondante. Elle ne dure généralement que quelques minutes.
- La crise partielle (ou focale) : plus sournoise, elle ne provoque pas forcément de perte de conscience. Elle se traduit par des mouvements anormaux et localisés comme une seule patte qui tremble, des contractions involontaires et répétées des muscles du visage, ou par des comportements étranges et stéréotypés comme fixer le vide, mâchonner, baver ou courir sans but.
Dans tous les cas, si une crise dure plus de 5 minutes ou si l'animal en subit plusieurs à la suite sans reprendre conscience, il s’agit alors d’une urgence vétérinaire absolue.
Voici ce qu'il faut faire, ou plutôt, ce qu'il ne faut absolument pas faire, en cas de crise :
- Gardez votre calme : il ne souffre pas et ne se rend pas compte de ce qui se passe. Votre panique ne ferait qu'augmenter votre stress et le sien après la crise.
- Assurez la sécurité de l'environnement : retirez tous les objets qui pourraient le blesser s'il se cogne, et si possible, placez un cousin sous sa tête.
- Chronométrez la crise : c'est l'information la plus importante à communiquer au vétérinaire.
- Ne touchez pas sa bouche : c'est la règle d'or. Contrairement aux mythes, il ne risque pas d'avaler sa langue. Si vous tentez de l'ouvrir, vous risquez une morsure grave, car sa mâchoire est incontrôlable. Vous risquez également de le blesser.
- N’essayez pas de le retenir ou de le serrer : laissez-le convulser librement sur le sol. Essayer de le maintenir ne ferait qu'aggraver les contractions musculaires.
Après la convulsion, le chien peut être désorienté, anxieux ou fatigué. Si vous le sentez très chaud, vous pouvez appliquer un linge mouillé avec de l'eau fraîche mais non glacée sur ses pattes et autour de sa tête.
Laissez-le se remettre doucement et contactez votre vétérinaire pour l'informer.
Les critères d'urgence vétérinaire
Une intervention vétérinaire immédiate est requise en cas de :
- Crise prolongée : elle dure plus de 5 minutes.
- Crise en grappes : plusieurs épisodes distincts dans les 24 heures.
- Non-récupération : le sujet ne retrouve pas un état de conscience normal entre deux épisodes.
La prévalence et les races prédisposées
Selon les professionnels de la santé animale, l’idiopathique canine touche entre 0,5 % et 5 % de la population mondiale, avec une première manifestation généralement observée entre un et cinq ans.
Comme nous l'avons évoqué, certaines races sont plus exposées que d'autres, sachant que la maladie elle-même peut rester limitée à quelques épisodes isolés et parfois évoluer plus rapidement, nécessitant un suivi vétérinaire strict et continu.
La liste ci-dessous regroupe les races de chien pour lesquelles une prédisposition est clairement établie ou une origine génétique a été identifiée :
- Berger allemand
- Labrador retriever
- Golden retriever
- Berger belge (malinois, tervuren)
- Berger australien
- Beagle
- Border collie
- Boxer
- Cavalier king charles spaniel
- Caniche (standard)
- Dalmatien
- Lagotto romagnolo (notamment l'épilepsie juvénile, pour laquelle une mutation a été identifiée)
- Bouvier bernois
- Grand bouvier suisse
- Irish wolfhound (lévrier irlandais)
- Teckel
- Fox terrier à poil dur
- Huskie sibérien
- Boerboel
- Vizsla
- Cocker anglais
- Springer spaniel
Note importante : cette liste n'est pas exhaustive, car les études et recherches génétiques sont toujours en cours, et la maladie peut toucher n'importe quel chien, de race ou croisé. Cependant, si votre chien appartient à ces races, il est particulièrement pertinent de vous informer sur les antécédents de ses parents.
Les traitements les plus souvent utilisés par les vétérinaires
La gestion de l'épilepsie repose sur les médicaments antiépileptiques. Ils servent à calmer l'activité cérébrale et, par ricochet, réduire la fréquence et la gravité des convulsions.
Les trois éléments principaux du protocole sont le phénobarbital, le bromure de potassium et le lévétiracétam.
En général, une posologie adaptée parvient à réduire la fréquence des convulsions d'environ 50%.
Cependant, 30% des chiens sont considérés comme réfractaires aux traitements de première ligne. Soit ils continuent d’avoir des épisodes importants, soit ils souffrent d'effets secondaires lourds comme une léthargie ou des problèmes hépatiques.
La recherche de thérapies complémentaires est devenue une voie de recherche essentielle pour améliorer leur qualité de vie. Ces approches visent à offrir une meilleure gestion de la maladie, souvent en complément des médicaments classiques, et ouvrent la voie à de nouvelles stratégies, qu'elles soient alimentaires, comportementales ou basées sur des molécules alternatives.
L'intérêt croissant pour les options thérapeutiques alternatives a propulsé le CBD sur le devant de la scène. Il fait actuellement l'objet d'études rigoureuses en médecine vétérinaire en tant qu'agent adjuvant potentiel pour ses propriétés anticonvulsives, devenant ainsi une piste prometteuse pour la gestion des cas d'épilepsie réfractaire.
Ce que la science dit aujourd’hui du CBD et de l’épilepsie
| Molécule | Nom complet | Statut psychoactif | Effets et applications potentielles (selon la recherche) |
|---|---|---|---|
| THC | Tétrahydrocannabinol | Psychoactif | Responsable de l'effet euphorisant (« planant »). Potentiel analgésique, anti-nauséeux, et stimulateur de l'appétit. |
| CBD | Cannabidiol | Non psychoactif | Propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires, et anti-convulsions. Peut atténuer certains effets secondaires du THC. |
| CBG | Cannabigérol | Non psychoactif | « Molécule mère » : base à partir de laquelle la plante synthétise le THC, le CBD et le CBC. Potentiel anti-inflammatoire et neuroprotecteur. |
| CBN | Cannabinol | Faiblement psychoactif | Résulte de la dégradation du THC par la chaleur et l'oxydation. Souvent associé à des propriétés sédatives et stimulantes de l'appétit. |
| CBC | Cannabichromène | Non psychoactif | Potentiel anti-inflammatoire, antibactérien et antifongique. Des études préliminaires suggèrent un effet antidépresseur. |
| CBT | Cannabitriol | Inconnu / Faible | Cannabinoïde rare. Les recherches spécifiques sur ses effets sont très limitées. |
| CBE | Cannabielsoin | Inconnu / Faible | Cannabinoïde mineur. Les données sur ses effets sont extrêmement limitées. |
| CBL | Cannabicyclol | Non psychoactif | Produit de la dégradation du CBC. Cannabinoïde mineur dont les propriétés sont encore peu documentées. |
| CBND | Cannabinoïdol | Inconnu / Faible | Cannabinoïde minoritaire/rare. Les données sont très limitées. |
La diversité des composés dans la plante de cannabis est un sujet de plus en plus étudié. La plante produit plus d'une centaine de molécules appelées cannabinoïdes :

Ces substances possèdent chacune une structure chimique et des mécanismes d'action qui leur sont propres, et interagissent de différentes manières avec le système endocannabinoïde du corps humain.
Cette richesse de composés est à l'origine du concept d'effet d'entourage, une hypothèse selon laquelle l'action combinée de tous les cannabinoïdes, des terpènes et des flavonoïdes de la plante produirait des effets plus puissants et variés que ceux d'un composé isolé.
Le CBD en particulier fait l'objet de recherches en neurologie pour son potentiel modulateur de l'activité cérébrale. Il est étudié comme complément thérapeutique dans les cas où les médicaments traditionnels ne suffisent pas.
Action supposée du CBD sur le système nerveux
Le cannabidiol interagit avec le système endocannabinoïde, un réseau complexe de récepteurs et de molécules de signalisation présents chez tous les vertébrés. Ce système agit comme un thermostat interne qui maintient l'équilibre de l'organisme, notamment l'activité des neurones.
C'est ce système que le CBD viendrait solliciter pour exercer son action anticonvulsive chez les chiens. Donc, il agirait directement sur les récepteurs qui gèrent l'activité des neurones et aiderait à calmer les signaux nerveux trop intenses, stabilisant le cerveau et réduisant les convulsions.
Ses effets anxiolytiques et anti-inflammatoires pourraient également participer à l'amélioration du bien-être général.
Les premiers résultats cliniques chez les animaux
Les premiers résultats cliniques du CBD chez les animaux de compagnie, en particulier les chiens, sont très encourageants et pointent vers un rôle de complément thérapeutique efficace.
Les études se concentrent principalement sur deux domaines : la gestion de la douleur chronique (notamment l'arthrose), où la molécule améliorerait significativement la mobilité et le confort de vie, et l’approche de l'épilepsie idiopathique, où elle réduirait la fréquence des épisodes chez de nombreux chiens réfractaires aux médicaments conventionnels.
Bien que le cannabidiol soit généralement bien toléré, son action est variable selon l'animal et le dosage, ce qui souligne la nécessité d'une supervision vétérinaire pour garantir l'efficacité et prévenir toute interaction médicamenteuse ou des effets secondaires.
Ainsi, la molécule n'est pas vue comme un remède miracle, mais comme un adjuvant thérapeutique. Elle ne fait pas disparaître les crises, mais peut en diminuer le nombre et l'intensité chez un sous-groupe d'animaux, souvent ceux dont la maladie est difficile à contrôler.
Les études et résultats observés chez le chien
Les essais cliniques récents soutiennent l'intérêt du CBD comme thérapie complémentaire :
- Étude de 2022 (mcgrath et al.) : Elle a mis en évidence une réduction notable de la fréquence des crises chez des chiens épileptiques recevant une formulation de CBD et CBDA en complément de leur traitement habituel.
- Étude randomisée en double aveugle (rozental et al., 2023) : Elle a confirmé une diminution significative du nombre de jours de crise chez les chiens traités avec 9 mg/kg/jour de cannabidiol.
Les spécificités félines et précautions d’usage
L'utilisation de produits au CBD chez le chat nécessite une extrême prudence et un encadrement vétérinaire rigoureux.
Le métabolisme hépatique du chat étant différent, notamment en raison de sa sensibilité accrue à certains composés comme les phénols, les scientifiques n’utilisent pas les données d'efficacité et d'innocuité obtenues chez le chien pour le chat. Pourtant, la recherche clinique concernant l'épilepsie féline et le CBD reste actuellement très limitée.
Toutefois, les observations de terrain rapportées par des vétérinaires ou des propriétaires évoquent parfois une amélioration du confort.
Comment utiliser du CBD pour un animal épileptique
L'intégration du cannabidiol dans le protocole de soins doit être une décision éclairée et concertée, toujours positionnée en tant qu'approche adjuvante aux traitements classiques.
L’avis des vétérinaires
Qu'il s'agisse d'un chien ou d'un chat, le dialogue avec le vétérinaire est nécessaire, surtout si un traitement antiépileptique classique est déjà mis en place.
Discutez de tout ajout de complément alimentaire avec votre vétérinaire pour garantir à la fois l'efficacité du traitement principal et la sécurité de votre compagnon.
Les vétérinaires envisagent généralement le CBD comme une option complémentaire dans des cas spécifiques, notamment :
- Lorsque les traitements classiques ne contrôlent pas suffisamment les convulsions.
- Pour améliorer la qualité de vie lorsque les traitements médicamenteux provoquent des effets secondaires jugés trop pénalisants.
Le vétérinaire évalue alors la faisabilité, les interactions potentielles avec les médicaments antiépileptiques en cours et établit un protocole de dosage individualisé.
Comment choisir un produit sûr et adapté
La qualité et la sécurité du produit sont des critères non négociables en médecine vétérinaire:
- La formulation spécifique : choisissez une huile de CBD formulée pour les animaux. Certains producteurs proposent des produits au CBD pour chiens et des huiles au CBD pour chats, adaptés à chaque espèce et à son métabolisme unique.
- L’absence de THC: le THC (tétrahydrocannabinol) est le composé psychoactif du cannabis responsable de l'effet de "planer". Il est neurotoxique pour les chiens et les chats et doit être absent du produit.
- La transparence : exigez un certificat d’analyse récent provenant d'un laboratoire indépendant. Ce document atteste la concentration réelle en cannabidiol et garantit l'absence de contaminants comme les métaux lourds ou les pesticides.
- La nature du produit : choisissez un produit qui permet un dosage précis et adapté au poids. En général, les huiles au CBD sont faciles à utiliser grâce à leur pipette doseuse et peuvent être administrées directement dans la bouche.
Le dosage et le suivi
Le dosage du CBD doit être individualisé, progressif et adapté.
Le protocole de suivi est l'ensemble des étapes et des contrôles requis pour administrer le produit de manière sûre et évaluer son efficacité.
Il s'agit d'une feuille de route pour trouver la bonne dose, vérifier que les crises diminuent, et s'assurer que le confort et l'état de santé général de l'animal restent optimisés, notamment en surveillant la fonction du foie.
Ci-dessous, les 3 étapes pour l'administration du CBD à un animal épileptique:

Retours d’expérience sur le terrain
Les observations cliniques et les retours de propriétaires, bien que non standardisés scientifiquement, font état de bénéfices potentiels pour le bien-être animal :
Au-delà des études, les avis de propriétaires de chien ou de chat sont nombreux. Beaucoup évoquent une meilleure tolérance aux convulsions, une baisse de leur intensité, voire une diminution de leur fréquence.
Certains rapportent aussi une amélioration du comportement général, avec des animaux plus calmes et moins stressés.
Chez le chat, bien que les données soient encore limitées, certains témoignages font état de changements positifs similaires. De nombreux témoignages évoquent une diminution de l'intensité et/ou de la durée des épisodes avec une réduction du stress et de l'anxiété.
Ces retours, bien que précieux pour la qualité de vie, ne remplacent pas les données issues d'études cliniques et doivent être interprétés avec prudence.
Conclusion
L'épilepsie est une maladie neurologique chronique chez le chien et le chat, caractérisée par des crises récurrentes, et qui demande un engagement constant du propriétaire pour sa gestion quotidienne.
Le CBD est une option complémentaire intéressante, surtout pour les chiens dont le traitement classique est insuffisant, car des études cliniques ont démontré qu'il peut contribuer à réduire la fréquence et la sévérité des convulsions ainsi qu’à améliorer le bien-être général.
Aussi, ce n'est pas un remède, mais un outil potentiel pour améliorer le confort et la qualité de vie de l'animal. La priorité absolue doit rester la sécurité de votre compagnon donc toute utilisation doit être discutée, encadrée et surveillée en permanence par votre vétérinaire.
FAQ (questions fréquentes)
Les questions fréquentes sur l’épilepsie, les convulsions et le CBD pour les chiens et les chats:
Comment le CBD pourrait-il réduire les crises d'épilepsie ?
La molécule est étudiée comme complément thérapeutique, car elle interagit avec le système endocannabinoïde pour aider à stabiliser l'activité excessive des neurones et réduire ainsi la fréquence et l'intensité des convulsions.
Ses propriétés anti-inflammatoires et anxiolytiques participent également à l'amélioration du confort et du bien-être général de l'animal épileptique.
Le CBD peut-il être utilisé en complément d’un traitement vétérinaire classique ?
Il est principalement étudié et recommandé dans ce cadre, en adjuvant aux antiépileptiques traditionnels. Jamais en substitution et toujours avec un suivi vétérinaire.
Le CBD peut-il aider à réduire la fréquence des crises d’épilepsie chez le chien ?
Des études cliniques suggèrent que le cannabidiol peut réduire la fréquence des convulsions chez certains chiens.
Peut-on utiliser du CBD pour l’épilepsie des chats ?
Les données scientifiques concernant l’épilepsie des chats sont encore très limitées. Le métabolisme particulier du chat exige une extrême prudence avant toute utilisation et un suivi vétérinaire.
Quel dosage de CBD pour un chien épileptique ?
Le dosage de CBD pour un chien épileptique doit être discuté et encadré par votre vétérinaire.
Contenu validé par le Docteur vétérinaire Paul Pfister, co-fondateur de LovaPets