Le CBD peut-il aider les chats avec des crises d’épilepsie ?

Le CBD pour chat, avec ses innombrables propriétés thérapeutiques, est à ce jour considéré comme un incontournable de la médecine vétérinaire. Plusieurs recherches ont notamment été menées en vue d’évaluer les effets du cannabidiol chez les félins souffrant d’épilepsie, une maladie qui est à son pic. En effet, cette affection est un trouble neurologique qui provoque des crises récurrentes dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau.

En modérant l’activité neuronale et en réduisant l’intensité des crises, le CBD présente ainsi une piste thérapeutique encourageante pour améliorer la qualité de vie de nos matous. Quels sont alors les mécanismes d’action de cette molécule tant prisée ? Voici quelques éléments de réponses.

Pourquoi mon chat fait-il des crises d’épilepsie ?

L’épilepsie est une maladie neurologique encore peu répandue chez la population féline, mais qui constitue néanmoins un réel danger. À la lumière de ce constat, il est difficile d’expliquer l’augmentation des cas chez les chats, en raison des multitudes de facteurs qui peuvent y contribuer. En règle générale, cette affection peut être classée en deux catégories : l’épilepsie idiopathique et l’épilepsie symptomatique.

Qu’entend-on par épilepsie idiopathique ?

L’épilepsie idiopathique, d’origine génétique, est une affection neurologique qui touche principalement les jeunes chats. Elle se manifeste notamment par des crises récurrentes qui surviennent malgré l’absence d’anomalie neurologique, de tumeur ou de lésion visible dans le cerveau. Bien que l’épilepsie idiopathique n’affecte pas directement l’espérance de vie du chat, les convulsions répétitives peuvent causer une importante inflammation de la zone cérébrale si elles ne sont pas contrôlées. De plus, l’anxiété liée aux crises récurrentes peut altérer la qualité de vie de votre animal.

Quelles sont les causes de l’épilepsie symptomatique ?

Contrairement à l’épilepsie idiopathique, l’épilepsie symptomatique résulte d’une affection sous-jacente identifiée. Elle peut être associée à des maladies telles que des infections du cerveau, des tumeurs cérébrales, voire des troubles métaboliques comme l’hypoglycémie. D’autres facteurs, comme les traumatismes crâniens ou les intoxications, peuvent également provoquer de sévères convulsions. Par conséquent, en l’absence de traitement adapté, ce type d’épilepsie peut induire des séquelles irréversibles et des complications plus graves, aussi bien sur les fonctions cognitives que corporelles du chat.

Quels sont les symptômes visibles de l’épilepsie chez le chat ?

L’épilepsie chez le chat est une maladie complexe et souvent mal comprise. Ses effets peuvent évoluer à différents niveaux, d’où la nécessité d’en comprendre les signes cliniques pour garantir une prise en charge adaptée. Principales vectrices de convulsions, d’étourdissements et de lésions cérébrales chez le chat, les crises d’épilepsie se produisent généralement en trois phases. Cette classification a été établie afin de mieux reconnaître, étudier et suivre l’évolution de la maladie. L’observation attentive du comportement de l’animal est donc la clé pour déceler les signes de perturbation.

• La phase pré-ictale :

Prélude d’une crise d’épilepsie, la phase pré-ictale est le cycle durant lequel nos félins démontrent subitement et progressivement des symptômes de troubles cognitifs. Dans ce cas de figure, nos très chers compagnons à quatre pattes se montrent étrangement affectueux ou, à l’inverse, cherchent à se cacher. Ces comportements peuvent sembler anodins, car ils sont considérés comme des variations normales de l’humeur de l’animal. Cependant, cette agitation ou cette anxiété indiquent le plus souvent une activité électrique anormale dans le cerveau, révelatrice d’une crise imminente.

• La phase active :

L’ictus est la phase active de la crise d’épilepsie où les signes sont plus visibles. Les symptômes les plus habituels s’illustrent par des convulsions généralisées, entraînant de fil en aiguille des tremblements violents, une rigidité musculaire, une perte de conscience et, dans certains cas, une salivation excessive. Cette seconde phase peut d’ailleurs conduire à un dysfonctionnement des fonctions corporelles et de graves changements comportementaux chez le félin.

• La phase post-ictale :

La phase post-ictale est la période de récupération qui suit la crise. Encore convalescent, votre chat peut paraître désorienté et extrêmement fatigué. En effet, cette transition peut durer plusieurs jours, selon la gravité des effets causés sur son métabolisme. Par conséquent, veillez à ce que votre animal de compagnie puisse se reposer dans un environnement calme, pour le remettre sur pattes dans les meilleures conditions.

Le CBD est-il un traitement efficace contre l’épilepsie féline ?

Bien que l’utilisation de l’huile de cannabis à des fins thérapeutiques ne soit pas unanimement validée par la revue scientifique, un important nombre de professionnels de la santé animale recommande l’usage de cette molécule chez les félins épileptiques.

Comment le CBD agit-il sur la fonction neuronale des chats ?

Le cannabidiol agit à travers divers mécanismes d’action. Cette molécule dérivée du chanvre possède d’excellentes propriétés neuroprotectrices, assurant ainsi une protection optimale du cerveau contre les dommages neuronaux.

Dans le cadre d’un traitement contre l’épilepsie féline, le cannabidiol réduit considérablement les risques de crises récurrentes, en minimisant l’apparition de décharges électriques cérébrales. En se connectant aux récepteurs endocannabinoïdes dans le système nerveux central, il va ainsi moduler l’activité neuronale et stabiliser les membranes cellulaires des neurones.

Comment le CBD peut-il soulager les maux chez un chat épileptique ?

Les crises épileptiques peuvent provoquer une anxiété considérable chez les chats, aggravant ainsi les symptômes de la maladie. Grâce à ses effets anxiolytiques, le CBD va aider à réduire significativement le stress et l’anxiété chez ces animaux. En atténuant ces signes, cette molécule contribue indirectement à une meilleure gestion des crises.

En parallèle, le cannabidiol possède bien d’autres propriétés qui peuvent être intégrées au régime de traitement de l’épilepsie féline. Puisque les crises de convulsions peuvent entraîner des douleurs musculaires intenses, l’extrait de chanvre libère toute son armada thérapeutique pour soulager maux et gênes. Ses effets analgésiques et anti-inflammatoires permettent de réduire la fréquence des crises liées à ces douleurs et d’améliorer le confort général du chat. De même, une supplémentation en cannabidiol peut aider votre matou à retrouver son appétit et favoriser sa bonne humeur.

Peut-on associer le CBD aux traitements antiépileptiques classiques ?

Au vu de ses mécanismes d’action bénéfiques sur la santé animale, le cannabidiol peut servir d’alternative aux traitements antiépileptiques conventionnels. Son utilisation peut être envisagée en complément de médicaments traditionnels pour améliorer le contrôle des crises. Cependant, son usage à long terme doit être soigneusement contrôlé. Sous la supervision d’un vétérinaire, débutez avec de petites doses pour évaluer les premières réactions de votre animal et augmentez progressivement en fonction des effets observés.

Comment déterminer la bonne posologie de CBD pour chat ?

L’administration du CBD nécessite une attention particulière, car nos animaux à quatre pattes sont sensibles aux variations de dosage. Les produits conçus pour les félins doivent, entre autres, être spécifiquement formulés pour eux. Retenez d’ailleurs que la posologie dépend de nombreux facteurs, notamment le poids de votre compagnon, la sévérité des crises et la concentration en cannabidiol. Enfin, n’oubliez surtout pas d’aviser un spécialiste avant d’introduire tout traitement au CBD et surveillez les éventuels effets secondaires.

Les informations et produits présentés sur ce site ne sont pas destinés à un usage médical. Demandez toujours conseil à un vétérinaire pour toute question relative à un problème de santé de votre animal.