Épilepsie du chat : comment l’intégrer à son quotidien ?
L’épilepsie du chat : ce qu’il faut savoir
Certains chats sont plus à risque
Même si aucun lien entre l’épilepsie du chat et les races n’est jusqu’à présent fait, les études constatent que sur la descendance d’un chat épileptique, ce type de maladie se répète. De même, il semble que les chats européens à poil court soient les plus victimes de ce déséquilibre nerveux. Soyez donc attentif au moindre signe qui vous ferait penser à un problème épileptique chez votre chat.
L’épilepsie du chat : une maladie aux causes diverses, pas toujours bien diagnostiquée
On relève tout d’abord les épilepsies dites primaires. Il s’agit des crises qui apparaissent chez les jeunes chats, entre 1 et 3 ans de vie, sans que d’autres symptômes n’accompagnent ces attaques, et qui s’estompent avec l’âge. L’épilepsie secondaire est due à d’autres maladies qui agissent sur le cerveau. L’épilepsie dite cryptogénique est causée par une maladie sous-jacente impossible à diagnostiquer. Enfin, certaines convulsions dues à une hyperglycémie, de l’hypertension, ou des intoxications peuvent faire penser à un problème épileptique, sans pour autant en être un.
Prévenir les facteurs déclenchants
Épilepsie du chat : on lui évite le stress
Le point dominant de la prévention de l’épilepsie du chat est l’assurance d’un quotidien calme pour l’animal, les crises apparaissant le plus souvent à la suite d’une montée d’anxiété. Adoptez des réflexes antistress comme la prise de compléments alimentaires pour chat qui calment (valériane) ou de vitamines qui protègent le cerveau (Oméga 3, antioxydants). Le CBD pour chat est également, depuis quelques années, plébiscité par les vétérinaires comme supplément qui accompagne une prise en charge médicamenteuse de l’épilepsie du chat. Grâce à ses effets apaisants, il agit comme antistress sur l’animal et prévient ainsi les crises.
L’hygiène quotidienne adaptée aux déséquilibres nerveux
Il faut savoir que les antiépileptiques entraînent souvent de l’embonpoint, du fait qu’ils ont tendance à ouvrir l’appétit de l’animal. Or l’embonpoint aggrave des maladies articulaires, comme l’arthrose dont de nombreux chats souffrent avec l’âge, provoquant alors des douleurs et donc de l’anxiété. Il est donc à éviter encore plus chez un chat épileptique. N’hésitez pas à assurer à votre animal une activité physique suffisante pour dépenser pour limiter la prise de poids. Soignez aussi l’alimentation, clé du bien-être animal malheureusement trop souvent ignorée.
Gérer la maladie de manière efficace
On suit le chat épileptique
L’épilepsie du chat n’est pas une maladie à minimiser. Mal chronique, il peut, au mieux, être stabilisé grâce à un suivi médicamenteux. Il importe donc d’avoir un vétérinaire référent qui, connaissant l’animal, est vraiment en mesure d’adapter le traitement au fil du temps. Sachez aussi que l’épilepsie animale se digitalise. N’hésitez pas à inscrire votre chat épileptique sur une des applications que les réseaux vétérinaires offrent pour contrôler l’évolution de la maladie et obtenir un précieux soutien médical en cas de besoin. Pourquoi ne pas équiper votre chat d’un GPS pour le retrouver facilement dans un lieu méconnu et très vite réagir si vous redoutez une crise.
On protège le chat des blessures éventuelles pendant la crise
Lorsque la crise arrive, n’intervenez physiquement en aucun cas, votre chat risquerait de vous blesser fortement. Pas de mains dans la gueule du chat, pas de caresses qui peuvent être vécues comme des agressions supplémentaires et amener l’animal à vouloir se défendre. Par contre, essayez de protéger l’animal de son environnement. Éloignez les objets tranchants ou les meubles contre lesquels il pourrait se taper et se blesser. Essayez de lui placer un coussin sous la tête pour éviter les chocs contre le sol dus aux convulsions.