Discipline et troubles de mobilité chez le chien : on fait le point
Mon chien ne m’obéit pas : et s’il s’agissait d’un problème de mobilité ?
Chien désobéissant et problème de mobilité
Comment reconnaître les signes de douleur ?
Obéir à l’ordre de s’asseoir ou de se coucher est une des bases du dressage canin. Or, votre chien n’obtempère qu’avec beaucoup de réticence, voire se montre agressif dans ces situations. Une telle attitude peut, bien sûr, résulter d’un dressage lacunaire, mais il est très vraisemblable que votre animal souffre dans les zones de l’arrière-train ou des pattes, ce qui peut expliquer ses réactions et comportements déstructurés à votre égard*.
La dysplasie : un handicap envahissant
Une des principales raisons physiques pouvant expliquer la réticence d’un chien à adopter la position assise ou couchée est la dysplasie. Cette pathologie génétique se développe souvent chez les gros chiens, aussi bien jeunes qu’âgés. Elle se caractérise par un grand inconfort au niveau de l’arrière-train et des pattes qui laisse place avec le temps à de grandes douleurs pouvant provoquer un tel traumatisme que l’animal se rebelle automatiquement à chaque situation qui sollicite ces parties de son corps.
Les effets dévastateurs de l’arthrose canine
Allant souvent de pair avec la dysplasie, l’arthrose limite également fortement le chien dans ses déplacements et ses positions. La douleur peut devenir si handicapante que l’animal refuse de bouger, et peut alors manifester des troubles de la propreté, susceptibles d’être interprétés comme un manque de discipline. Dans de pareils cas, une collaboration chaotique entre le maître et son chien est à prévoir dans différentes situations de la vie quotidienne.
Problèmes de mobilité canine et de discipline : comment y remédier ?
L’accompagnement du vétérinaire avant tout
De manière générale, un problème de discipline entre le maître et son animal est toujours à prendre médicalement au sérieux. Mais dans le cas d’un animal physiquement handicapé, il est d’autant plus nécessaire de se faire conseillé par un vétérinaire, si possible spécialisé dans les problèmes de comportement. Ce dernier est en mesure d’évaluer le degré de contrainte physique de l’animal, ses traumatismes dus à la douleur et d’adapter ses conseils en fonction.
Le plus des médecines douces
Consulter un physiothérapeute ou un ostéopathe peut alléger le quotidien de l’animal diminué physiquement. Par leurs actions sur les zones douloureuses du corps, ces spécialistes sont capables de soulager l’animal en débloquant certains muscles contractés à force d’être sollicités pour compenser la douleur. L’animal a ainsi des chances de voir son stress diminuer et peut alors plus sereinement répondre aux attentes disciplinaires de son maître.
La gestion de la douleur pour un retour à la sérénité
Pour permettre au chien de vivre sans que la douleur ne le terrasse au quotidien, pourquoi ne pas se tourner vers des compléments alimentaires pour chien qui contiennent de l’huile de CBD. Ces produits faciles à trouver sur le marché présentent des résultats probants comme antistress et antidouleurs, sans effets secondaires indésirables. On peut également réorganiser les espaces de vie du chien pour lui faciliter les déplacements et lui limiter les positions douloureuses.
Les informations et produits présentés sur ce site ne sont pas destinés à un usage médical. Demandez toujours conseil à un vétérinaire pour toute question relative à un problème de santé de votre animal.